Que sont-ils devenus ? Retour sur ContentArmor

ContentArmor, tatoueur de vidéos !

Que sont-ils devenus ?
08/09/2022

En l’espace de 6 années, ContentArmor a su développer une technologie étonnante de tatouage des vidéos pour lutter contre le piratage. Alain Durand, l’un des fondateurs de l’entreprise, nous parle de la vie au sein de la pépinière d’entreprises Digital Square, et de la riche actualité de ContentArmor depuis leur départ il y a un an.

Depuis de nombreuses années, Rennes est une place forte dans les domaines de la cybersécurité, et de la sécurité au sens large. Une notoriété qui s’explique par la présence historique d’acteurs comme Orange ou encore Harmonic. C’est le cas également de l’entreprise Technicolor, à l’intérieur de laquelle les 5 fondateurs de ContentArmor se sont aguerris.  Convaincus par la technologie de watermarking qu’ils développaient, ils décident de franchir le pas de l’entrepreneuriat en 2016. « Nous agissons dans le domaine de la sécurité de la vidéo, pour lutter contre le piratage », nous précise Alain Durand, l’un des fondateurs de ContentArmor. « Notre technologie est appelée « watermarking », littéralement tatouage numérique. Elle consiste à ajouter dans la vidéo un identifiant invisible et indélébile utilisé à des fins de traçage. Par exemple, nous travaillons avec des chaines TV payantes de sport. Si un match de cette chaine est rediffusé illégalement sur une plateforme sur le web, notre tatouage est capable de tracer l’origine du piratage et de couper l’accès au match ».

Un passage en pépinière marqué par l’entraide entre dirigeants

Dès la création de la société, les fondateurs font choix de rejoindre une pépinière d’entreprises. Ils débutent au Germanium puis ils migrent au bout d’un an vers la toute nouvelle pépinière, Digital Square, toujours à Cesson-Sévigné, qui appartient à Rennes Métropole et qui est gérée par Citédia. « Nous avons débuté à 5, grandi au sein du Digital Square durant 4 années, pour atteindre les 15 collaborateurs », détaille Alain Durand. « La vie en pépinière est formidable, nous avons des salles de réunion, du confort, de nombreux services, des événements… ». Et l’entrepreneur participait également à un rendez-vous informel entre dirigeants de sociétés hébergées dans la pépinière, baptisé « Mots d’entrepreneurs ». « Il s’agissait d’une rencontre mensuelle pour échanger sur nos actualités, nos questionnements, nos doutes, nos problèmes etc. Les sujets pouvaient être sur les RH, les levées de fonds ». Le co-fondateur de ContentArmor en garde un excellent souvenir. En juillet 2021, la société quitte Digital Square pour s’installer à quelques hectomètres. Fruit du hasard, 3 anciennes entreprises de la pépinière numérique sont d’ailleurs dans la même copropriété.

©ContentArmor

Être racheté pour viser plus haut !

Depuis leur départ, l’actualité de ContentArmor a été marquée par leur rachat par Synamedia, un groupe britannique spécialisé dans la protection de contenus vidéos. « Nous travaillions avec eux depuis 3 ans. Avec ce rachat, nous avons intégré un groupe de 2 500 collaborateurs, et des capacités financières intéressantes pour grandir », souligne Alain Durand. Et ce changement d’échelle s’avère bénéfique pour l’entreprise bretonne qui accède désormais à des clients d’envergure plus importante. Le développement de la société va se poursuivre, 3 recrutements sont en cours, et un nouveau déménagement est à prévoir. « Synamedia a démarré concomitamment à notre rachat une nouvelle activité et vient d’acquérir une autre entreprise dans la vidéo sur le territoire. Nous devrions donc nous rassembler dans un même bâtiment pour former un pôle d’expertise vidéo ». Une perspective enthousiasmante pour le dirigeant rennais qui entrevoit de belles synergies et un fort développement dans les prochaines années.