Que sont-ils devenus : zoom sur eSoftThings

eSoftThings, la croissance par étapes

Que sont-ils devenus ?
24/09/2020

Regard doux et bienveillant, léger accent finlandais, Kimmo Vuorinen nous accueille avec passion dans l’univers eSoftThings. Passé par les pépinières de la Métropole, le co-fondateur de la start-up bretonne nous retrace le chemin parcouru depuis ses débuts.

Créée en 2014, eSoftThings est une start-up bretonne co-fondée par Kimmo Vuorinen, qui intervient sur deux marchés. « Nous avons bâti notre propre technologie pour développer des objets connectés », débute Kimmo en listant ensuite la multiplicité des applications pour les entreprises. On peut retenir les exemples d’objets connectés pour mieux maitriser la consommation énergétique de son foyer, ou encore pour la maintenance prédictive dans l’industrie (l’objet prévient les défauts avant la panne). L’autre activité d’eSoftThings, complémentaire de la première, est dans la vision par ordinateur. Exemple : conduire un véhicule assisté par une caméra de détection des objets en temps réel.

La technologie est de pointe. Et le champ des possibles est immense !

L’émulation entre entrepreneurs

Kimmo Vuorinen, co-fondateur de eSoftThings

De son passage en pépinière, Kimmo Vuorinen en garde de riches souvenirs. « Nous sommes entrés à Germanium en 2014, quelques mois après la création de la société. Et nous y sommes restés jusqu’en 2016, date de la fermeture de cette pépinière d’entreprises. Nous avons ensuite migré vers le Digital Square, toujours à Cesson-Sévigné » relate le dirigeant. Dans la nouvelle pépinière dédiée aux entreprises du numérique, Kimmo y apprécie la qualité des locaux et ses résidents. « Nous étions accompagnés par le Poool et d’autres structures qui ont été essentiels pour développer l’activité. Les animations de Citédia favorisaient la rencontre avec les autres entrepreneurs du digital. Il y avait une belle émulation entre nous, les échanges entre résidents apportaient beaucoup à l’entreprise, autant pour les dirigeants que pour les salariés », nous confie l’entrepreneur. Et d’ajouter que les pépinières offrent la flexibilité attendue les premières années.

« En septembre 2018, nos bureaux sont devenus trop petits. Nous avions l’assise financière pour louer des locaux, nous sommes alors partis ». Un déménagement… mais toujours à Cesson-Sévigné !

Folle croissance et rachat

Après ce « tremplin pépinière », eSoftThings poursuit sa course effrénée.  En deux ans, la start-up se structure en deux business unit, double son chiffre d’affaires et son effectif pour atteindre 50 collaborateurs. L’entreprise, qui réalise la majorité de son chiffre d’affaires hors de l’hexagone, prend alors conscience de ses limites pour gravir la marche suivante. « Pour accélérer notre développement, nous avons voulu nous adosser à un partenaire industriel » complète Kimmo. Le souhait est exaucé. Et en juillet 2020, eSoftThings est racheté par l’ETI  LACROIX Group, un équipementier technologique international, qui a déjà de forts liens avec la start-up bretonne. « Outre les valeurs communes, c’est une entreprise familiale, industrielle, de Nantes, de plus de 4 000 collaborateurs. C’est une belle opération pour renforcer notre crédibilité et notre puissance industrielle » s’enthousiasme Kimmo. « Et nous leur apportons notre connaissance R&D et notre agilité ». Les synergies sont prometteuses et représentent un challenge excitant pour le dirigeant qui voit en cette opération, une formidable opportunité d’aller plus loin, notamment à l’international. On a hâte de découvrir la suite de l’aventure !

 

Article rédigé par Exergue Conseil